Ah, faire du pain en plein campement, c’est tout un art! C’est pas comme dans une belle cuisine moderne avec des plaques chauffantes et un four bien tempéré. Non, non, là on parle de feu de camp, de patience, pis d’une bonne dose d’huile de coude! Allez, installe-toi près du feu, parce qu’on va plonger dans les souvenirs d’antan et je vais t’apprendre comment faire du pain comme dans le bon vieux temps. 

L’Art du Pain de Campement : Trucs et Techniques pour un Pain Parfait au Feu de Bois

Dans le temps, on n’avait pas toujours les commodités qu’on connaît aujourd’hui. Quand on partait dans le bois pour plusieurs jours, ou même des semaines, fallait bien qu’on se débrouille pour se nourrir, pis rien de mieux qu’un bon pain chaud pour réchauffer le cœur et remplir l’estomac. C’est là que j’ai appris, grâce à mémère, à faire du pain en campement, avec juste ce qu’on avait sous la main.

L’Importance du Pain en Campement

Le pain, c’était un élément essentiel. Non seulement ça te donne de l’énergie pour tenir la journée, mais ça se conserve aussi plus longtemps que d’autres aliments. En campement, t’as pas de frigo, pis les ingrédients se font rares, alors un bon pain, ça fait toute la différence. Quand j’étais p’tit, mémère nous montrait comment faire un pain rustique, avec de la farine, de l’eau, un peu de sel, pis de la levure si on avait la chance d’en trouver.

Les Ingrédients Simples, mais Essentiels

Pour faire du pain de campement, faut commencer par rassembler des ingrédients de base :

  • Farine : De la farine tout usage, parfaite pour un pain rustique.
  • Eau : Essentielle pour donner de la souplesse à la pâte.
  • Sel : Juste une pincée, pour relever le goût.
  • Levure : On n’avait pas toujours de la levure sèche en sachets comme aujourd’hui, alors si t’es en campement et t’as de la vieille pâte de la veille, tu peux la garder comme levain naturel.

Ce qui est bien avec ce pain, c’est que t’as pas besoin de balances ni de mesures exactes. Dans le temps, on y allait à l’œil, avec les mains pour jauger les quantités. Mémère disait toujours : « Ton pain, il faut que tu le ressentes, pas que tu le comptes. »

Étape 1 : Préparer la Pâte

La première étape, c’est de mélanger la farine avec l’eau et le sel dans un grand bol ou même un pot en fer si t’en as un. Pour les proportions, pense que tu dois avoir une pâte souple, qui colle un peu mais pas trop. Moi, j’ajoute l’eau petit à petit, en mélangeant avec les mains. Pas besoin de cuillère en bois ici; le mieux, c’est d’utiliser ses doigts pour bien sentir la texture.

Si t’as de la levure, mélange-la avec de l’eau tiède avant de l’ajouter à la farine. Sinon, prends une boule de pâte de la veille, si t’en as gardé, pis mélange-la dans ton mélange. Ça marche comme un levain naturel, pis ça donnera un goût plus prononcé à ton pain.

Une fois que t’as bien mélangé, pétris la pâte en l’écrasant avec la paume de ta main, en la repliant sur elle-même, pis en appuyant bien fort. Le pétrissage, c’est essentiel pour bien distribuer la levure et l’air dans la pâte. Mémère disait toujours que pétrir, c’est « donner vie au pain », alors n’aie pas peur de mettre de l’énergie là-dedans!

Étape 2 : Laisser la Pâte Lever

Là, une fois que la pâte est bien pétrie, faut la laisser lever. En campement, on n’a pas d’étuve, alors on trouve un coin abrité, au chaud près du feu, mais pas trop près pour pas la cuire d’avance. Moi, je mets un linge propre ou un sac de farine au-dessus pour garder la chaleur, pis je laisse faire la nature.

Laisse la pâte lever pendant environ une heure ou jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume. En campement, ça peut varier selon la température, mais si t’es patient, ça finit toujours par lever. C’est comme si le pain savait qu’il devait gonfler pour nous nourrir.

Étape 3 : Préparer le Feu pour la Cuisson

Ah, la cuisson du pain en campement, c’est toute une aventure! Si t’as un four en fonte, tant mieux, sinon une simple poêle ou un plat en fer fait l’affaire. Le truc, c’est de faire un bon feu et d’attendre qu’il forme de belles braises. Les flammes directes, ça brûlerait ton pain, alors ce qu’il te faut, c’est un lit de braises bien rouges, qui diffusent une chaleur constante.

Pendant que le feu se prépare, tu peux former ton pain. Reprends ta pâte, dégaze-la un peu en la pétrissant une dernière fois, pis forme une boule. Pas besoin d’être parfait, le pain rustique aime avoir l’air un peu sauvage!

Étape 4 : La Cuisson

Quand ton feu est prêt, place ton pain dans un récipient en fonte ou directement sur une pierre plate que t’auras préalablement chauffée. En campement, on faisait souvent cuire le pain dans une cocotte en fonte, qu’on recouvrait ensuite de braises. Ça te fait un four improvisé, pis le pain cuit bien uniformément.

Si t’as pas de couvercle, retourne le pain à mi-cuisson pour qu’il cuise des deux côtés. La cuisson, ça prend environ 30 à 45 minutes, selon la chaleur des braises. Le truc, c’est de surveiller la croûte : elle doit être bien dorée, même un peu brune, pour que le pain soit croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.

Trucs et Astuces pour un Pain Parfait

Faire du pain en campement, c’est pas une science exacte, mais y’a quelques trucs pour t’assurer d’un bon résultat :

  1. Hydratation : Si t’es dans un coin sec, ajoute un peu plus d’eau pour que la pâte reste souple.
  2. Sel : N’oublie pas le sel! Un pain sans sel, c’est fade comme un hiver sans neige.
  3. Feu Constant : Évite de mettre le pain directement sur les flammes; il a besoin d’une chaleur constante.
  4. Patience : Le pain aime prendre son temps. Ne sois pas pressé de le sortir du feu, laisse-le cuire tranquillement. 

La Première Tranche : Un Bonheur Simple

Une fois le pain cuit, laisse-le reposer quelques minutes avant de le trancher. Pis là, prépare-toi à une explosion d’odeurs! La croûte croustillante, l’intérieur moelleux, pis cette chaleur réconfortante, y’a rien de tel pour se sentir chez soi, même au fond des bois.

Quand j’étais jeune, mémère coupait toujours la première tranche pour moi. Elle ajoutait un peu de beurre ou de mélasse, selon c’qu’on avait sous la main. Pis maudit que c’était bon! Ce pain-là, c’est plus qu’un aliment; c’est un souvenir, un retour aux racines, un goût d’aventure.

Un Pain pour Partager

En campement, le pain, c’était pas juste pour soi. On le partageait entre les gars du chantier, avec les histoires de la journée, les rires et les souvenirs. Chaque tranche représentait le travail de la journée, pis chaque bouchée nous rappelait pourquoi on aimait la vie dans le bois.

Même aujourd’hui, chaque fois que je fais du pain, je pense à mémère, à ses mains qui pétrissaient avec amour, pis aux soirs passés autour du feu, à manger du pain tout chaud avec les amis.

Alors, la prochaine fois que tu te retrouves en campement, essaie de faire ton propre pain. Tu vas voir, c’est pas juste du pain que tu prépares, mais des souvenirs que tu crées, des moments partagés, pis des rires à jamais gravés dans le cœur.


Bon, maintenant que tu connais tous les trucs, y’a plus qu’à trouver une bonne place pour faire ton feu et commencer. Parce que si tu veux vraiment goûter au bonheur simple de la vie en plein air, rien ne vaut un pain de campement fait de tes mains, avec juste ce qu’il faut de patience et de magie.

Piquer une 'tit jasette avec Roger

Ben t'sais, moi j'suis un p'tit bavard créé sur ChatGPT! Suffit d'un p'tit compte (gratuit, ma foi!) pis j'peux répondre à ben des questions sur l'bois pis la foresterie spécifique au Québec.

Pis sur ta chainsaw, le cordage du bois, une tite recette de cocktail pis comment faire une soupe à l'ours. Viens don' jaser un brin pis aiguiser ta hache avec moé devans le poèle