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Ah, mon grand, si tu savais comme ça en a pris des étapes, des noms, pis des changements avant que le ministère des Ressources naturelles et des Forêts devienne ce qu’il est aujourd’hui! C’est comme un vieil érable, ça pousse lentement, mais maudit que c’est fort quand ça prend racine. Prends ton siège, on remonte le temps jusqu’à l’époque de la Confédération, pour voir comment on a bâti ce ministère-là, un peu comme on bâtit une cabane dans les bois : bûche par bûche, avec des idées qui évoluent au fil des ans.
Les Premiers Pas : Le Département des Terres de la Couronne
Là, on part en 1867, tout juste après la Confédération. Le Québec se dote d’un Département des Terres de la Couronne, qui a pour mandat de surveiller les terres publiques de la province. Faut dire qu’en ce temps-là, la forêt, c’était l’équivalent de nos puits de pétrole aujourd’hui! Le bois, ça servait à tout : chauffer les maisons, construire les villages, pis faire rouler l’économie. Le Département donnait donc des droits d’exploitation aux scieries pis aux compagnies qui coupaient le bois à pleine hache.
Dans ce temps-là, on se posait pas trop de questions sur l’environnement ou la conservation. L’idée, c’était surtout d’ouvrir des routes pis d’exploiter le bois pour alimenter la croissance des villages et des villes. La forêt, c’était une grosse mine d’or verte, pis chaque région colonisée se remplissait de scieries prêtes à tout défricher!
1897 : Le Début d’une Gestion Plus Large des Ressources
Mais en 1897, ils se sont dit qu’il fallait peut-être organiser ça un brin mieux, surtout vu la valeur des autres ressources. C’est là qu’ils ont créé le Département des Terres, Forêts et Pêcheries. Ça paraît fou aujourd’hui, mais dans ce temps-là, on commençait à comprendre que les forêts pis les rivières, c’était des trésors à protéger un minimum. Le ministère a donc pris en charge l’exploitation forestière et s’est mis à distribuer des permis pour encadrer un peu tout ça.
Lire la suite : La Création d’un Ministère pour une Ressource Inestimable
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Ah ben, accroche-toi mon grand, parce que l’histoire de la colonisation du Québec, c’est pas une p’tite balade dans les bois! C’est une saga pleine de courage, de survie, pis de rencontres surprenantes entre les Européens pis les Premières Nations. Ça commence loin dans l’temps, avec des explorateurs, des commerçants de fourrure, pis des missionnaires qui voulaient tout, sauf rester chez eux! Prends un bon siège autour du feu, parce que ça va être long, mais je vais te la raconter de manière à ce que tu l’oublies pas de sitôt.
1. Les Premiers Explorateurs : Les Premières Traces Européennes
Pour commencer, faut remonter à la fin des années 1500, avant même que le Québec soit sur les cartes. À c't'époque-là, y’avait un gars du nom de Jacques Cartier. Un p’tit gars de Saint-Malo, en France, qui, en 1534, s'est dit qu'il allait traverser l’océan pour trouver des richesses pis un passage vers l'Asie. Cartier débarque en Gaspésie, plante un gros crucifix, pis clame les terres pour le roi de France comme si elles étaient à lui. Mais bien vite, il rencontre les Mi'kmaq pis les Iroquoiens du Saint-Laurent, des peuples qui vivaient déjà là depuis des générations, avec leur propre culture pis leur propre manière de vivre.
Cartier retourne en France en disant au roi qu’y’a trouvé un pays qui déborde de richesses – des rivières pleines de poissons, des forêts remplies de castors et de caribous. En fait, c’est la "Nouvelle-France" qu’il vient de trouver. Mais des richesses, y’en avait pas tant que ça, à part la fourrure de castor qui commençait à se vendre comme du p’tit pain en Europe. Cartier fait deux autres voyages, essaye même de monter une colonie, mais entre les hivers frette à faire geler un orignal pis les relations tendues avec les Iroquoiens, il finit par retourner bredouille en France.
2. Champlain et les Premières Vraies Colonies
Quelques décennies plus tard, en 1608, y’a un autre gars qui se pointe : Samuel de Champlain. Lui, c’était pas un amateur du sport bonsoir! Champlain avait un plan plus solide. Il fonde la ville de Québec, un p’tit poste de traite pour la fourrure qui va devenir la première vraie colonie européenne permanente en Nouvelle-France. Champlain, il sait bien que s’il veut que sa colonie survive, il doit s’allier avec les Premières Nations. Alors, il forge des alliances avec les Montagnais, les Algonquins pis les Hurons-Wendats.
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Ah, le ragoût d’ours! Si t’as jamais goûté à ça, t’as manqué une bonne partie de la cuisine forestière. C’est pas un plat qu’on fait tous les jours, parce que la viande d’ours demande un peu de savoir-faire, pis faut surtout pas la cuisiner n’importe comment. Heureusement, mémère avait ses petits trucs pour apprivoiser cette viande sauvage et en faire un vrai festin. Allez, installe-toi, je vais te montrer comment on prépare un ragoût d’ours comme dans le temps.
Ragoût d’Ours : Recette, Conseils et Astuces de Mémère pour un Festin Rustique
Le ragoût d’ours, c’est un plat qui a du caractère. C’est pas juste un repas, c’est une tradition, une manière de rendre hommage à la forêt et à ce qu’elle nous donne. Mais attention! La viande d’ours, c’est pas du bœuf ni du poulet. Elle demande un traitement spécial pour être tendre et savoureuse, pis surtout pour qu’elle soit sécuritaire à manger. Car comme le disait mémère, « un ragoût d’ours mal cuit, c’est comme un orignal en colère : ça te tombe dessus sans prévenir! »
L’Importance de Bien Cuire la Viande d’Ours
Avant de te lancer dans la recette, faut comprendre pourquoi on prend tant de précautions avec la viande d’ours. D’abord, parce que l’ours est un animal sauvage, et comme tous les animaux sauvages, il peut porter des parasites, notamment la trichinose, qui peut être dangereuse pour l’humain. La trichinose, c’est un parasite qui peut survivre dans la viande si elle est pas cuite à une température assez élevée. C’est pour ça qu’on recommande de cuire la viande d’ours à au moins 71°C (160°F) pour tuer tout risque de parasite. Pis mémère, elle le savait bien; elle disait toujours : « Un ours, ça se cuit comme une vieille histoire : tout doucement pis jusqu’au bout. »
Les Ingrédients pour le Ragoût d’Ours
Pour faire un bon ragoût, t’auras besoin de :
- 2 à 3 livres de viande d’ours (si possible, de l’épaule ou de la cuisse, des parties plus tendres)
- 3 cuillères à soupe de graisse de lard (ou d’huile, si t’as pas de graisse sous la main)
- 2 oignons moyens, hachés grossièrement
- 3 gousses d’ail écrasées
- 4 carottes, coupées en rondelles
- 4 pommes de terre, coupées en morceaux
- 3 branches de céleri, hachées
- 1 litre de bouillon de bœuf ou de bouillon de légumes
- 2 feuilles de laurier
- Thym et romarin (une pincée de chaque)
- Sel et poivre au goût
- 1 tasse de vin rouge (optionnel, mais ça ajoute une belle profondeur de goût)
- 3 cuillères à soupe de farine, pour épaissir le ragoût
Étape 1 : Préparer la Viande d’Ours
La première étape, c’est de bien préparer la viande. En campement, mémère nous montrait toujours comment retirer l’excès de gras de l’ours, parce que ce gras-là, il a un goût fort, un peu sauvage. « T’as beau aimer le goût de la forêt, t’as pas envie que ça goûte l’ours sauvage en colère, » qu’elle disait. Donc, prends le temps de couper les morceaux de viande, en retirant autant que possible le gras et les parties nerveuses. La viande doit être en gros cubes, un peu comme pour un bœuf bourguignon.
Étape 2 : Faire Dorer la Viande
Dans une grande cocotte en fonte, fais chauffer la graisse de lard à feu moyen. Mémère préférait le lard, parce que ça donnait un goût plus riche au ragoût, mais si t’en as pas, l’huile fera l’affaire. Une fois la cocotte bien chaude, ajoute les cubes de viande d’ours et fais-les dorer de tous les côtés. L’idée, c’est de sceller la viande pour qu’elle garde tout son jus pendant la cuisson. Ça lui donne aussi une belle couleur brune, ce qui va enrichir le goût du ragoût.
Lire la suite : Ragoût d’Ours de Mémère : Trucs et Techniques pour un Festin Sauvage
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Ah, faire du pain en plein campement, c’est tout un art! C’est pas comme dans une belle cuisine moderne avec des plaques chauffantes et un four bien tempéré. Non, non, là on parle de feu de camp, de patience, pis d’une bonne dose d’huile de coude! Allez, installe-toi près du feu, parce qu’on va plonger dans les souvenirs d’antan et je vais t’apprendre comment faire du pain comme dans le bon vieux temps.
L’Art du Pain de Campement : Trucs et Techniques pour un Pain Parfait au Feu de Bois
Dans le temps, on n’avait pas toujours les commodités qu’on connaît aujourd’hui. Quand on partait dans le bois pour plusieurs jours, ou même des semaines, fallait bien qu’on se débrouille pour se nourrir, pis rien de mieux qu’un bon pain chaud pour réchauffer le cœur et remplir l’estomac. C’est là que j’ai appris, grâce à mémère, à faire du pain en campement, avec juste ce qu’on avait sous la main.
L’Importance du Pain en Campement
Le pain, c’était un élément essentiel. Non seulement ça te donne de l’énergie pour tenir la journée, mais ça se conserve aussi plus longtemps que d’autres aliments. En campement, t’as pas de frigo, pis les ingrédients se font rares, alors un bon pain, ça fait toute la différence. Quand j’étais p’tit, mémère nous montrait comment faire un pain rustique, avec de la farine, de l’eau, un peu de sel, pis de la levure si on avait la chance d’en trouver.
Les Ingrédients Simples, mais Essentiels
Pour faire du pain de campement, faut commencer par rassembler des ingrédients de base :
- Farine : De la farine tout usage, parfaite pour un pain rustique.
- Eau : Essentielle pour donner de la souplesse à la pâte.
- Sel : Juste une pincée, pour relever le goût.
- Levure : On n’avait pas toujours de la levure sèche en sachets comme aujourd’hui, alors si t’es en campement et t’as de la vieille pâte de la veille, tu peux la garder comme levain naturel.
Ce qui est bien avec ce pain, c’est que t’as pas besoin de balances ni de mesures exactes. Dans le temps, on y allait à l’œil, avec les mains pour jauger les quantités. Mémère disait toujours : « Ton pain, il faut que tu le ressentes, pas que tu le comptes. »
Étape 1 : Préparer la Pâte
La première étape, c’est de mélanger la farine avec l’eau et le sel dans un grand bol ou même un pot en fer si t’en as un. Pour les proportions, pense que tu dois avoir une pâte souple, qui colle un peu mais pas trop. Moi, j’ajoute l’eau petit à petit, en mélangeant avec les mains. Pas besoin de cuillère en bois ici; le mieux, c’est d’utiliser ses doigts pour bien sentir la texture.
Si t’as de la levure, mélange-la avec de l’eau tiède avant de l’ajouter à la farine. Sinon, prends une boule de pâte de la veille, si t’en as gardé, pis mélange-la dans ton mélange. Ça marche comme un levain naturel, pis ça donnera un goût plus prononcé à ton pain.
Une fois que t’as bien mélangé, pétris la pâte en l’écrasant avec la paume de ta main, en la repliant sur elle-même, pis en appuyant bien fort. Le pétrissage, c’est essentiel pour bien distribuer la levure et l’air dans la pâte. Mémère disait toujours que pétrir, c’est « donner vie au pain », alors n’aie pas peur de mettre de l’énergie là-dedans!
Étape 2 : Laisser la Pâte Lever
Là, une fois que la pâte est bien pétrie, faut la laisser lever. En campement, on n’a pas d’étuve, alors on trouve un coin abrité, au chaud près du feu, mais pas trop près pour pas la cuire d’avance. Moi, je mets un linge propre ou un sac de farine au-dessus pour garder la chaleur, pis je laisse faire la nature.
Lire la suite : Pain de Campement : Les Secrets d’un Pain Rustique au Feu de Bois
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Ah, tu veux une version de la Chasse-Galerie, celle qui donne la chair de poule en plein hiver et te fait regarder la lune d’un autre œil! Attends-toi à une histoire qui mêle mystère, magie et rires parce qu’avec mémère en premier plan, la légende prend un tournant inattendu.
La Chasse-Galerie de Mémère : Un Vol Inoubliable au Clair de Lune
Dans le village où j’ai grandi, la légende de la Chasse-Galerie résonnait comme un avertissement. On nous racontait que le Diable en personne y mettait son grain de sel, aidant les voyageurs à survoler les forêts la nuit en échange de leur âme. Mais ça, c’était avant que mémère s’en mêle et transforme toute l’histoire en une aventure aussi drôle que mémorable!
Pour te situer un peu, mémère, elle était pas comme les autres grand-mères. Elle avait un esprit vif, un rire tonitruant, et des histoires qui faisaient rire même les plus rabat-joie du village. Mais ce que peu de monde savait, c’est que mémère avait un brin de magie dans le sang, quelque chose qui faisait qu’on se sentait toujours protégé autour d’elle, même dans les nuits les plus sombres.
L'Idée Folle de Mémère
Un soir de pleine lune, alors que la neige recouvrait les champs et que les arbres luisaient sous le ciel étoilé, mémère m’a pris à part, les yeux pétillants comme jamais. « J’ai une idée, mon ti-gars, une idée pour donner une leçon au bonhomme Séraphin qui se vante de ses histoires de Chasse-Galerie. Cette nuit, on va voler! » J’ai dû la regarder avec des yeux ronds, pensant qu’elle blaguait, mais non. Elle avait cet air décidé, celui qu’elle prenait quand elle avait une farce ou une aventure en tête.
Elle m’a expliqué qu’on allait pas vendre notre âme, pas de pacte avec le Diable comme dans la légende, non! Elle avait son propre moyen pour faire voler un canot. « Le Diable, c’est pour les peureux, mon grand. Moi, j’ai juste besoin d’un brin de magie, pis d’un bon canot pour te montrer la forêt vue d’en haut. »
Les Preparatifs : Un Canot et des Formules Magiques
En douce, on s’est faufilés jusqu’au bord de la rivière où dormait le vieux canot de mémère, un canot en bois bien solide, poli par des années d’aventures. Elle m’a demandé de prendre des branches de sapin et de les attacher autour du canot. « Faut bien le préparer, tu vois, pour qu’il glisse dans l’air aussi bien que sur l’eau. » J’ai obéi, un peu nerveux, mais aussi excité par l’idée de ce voyage hors du commun.
Lire la suite : La Chasse-Galerie de Mémère : Quand la Magie et les Rires se Mélangent en Forêt
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Ah là là, tu me rappelles une histoire qui a bien failli me coûter plus cher que le bois que j’avais coupé, sans compter une bonne dose de sueurs froides! C’était dans mes débuts, quand j’étais encore un p’tit bûcheron qui pensait qu’il suffisait d’avoir une hache et une chainsaw pour conquérir la forêt. Mais ce que j’avais pas prévu, c’est qu’il y avait des territoires protégés, et surtout, une réglementation pour respecter les terres des Premières Nations.
Ma Rencontre Imprévue avec la Réglementation des Terres Protégées des Premières Nations
Pour replacer un peu le contexte, on remonte à une époque où je commençais tout juste à me lancer sérieusement dans le bois. J’étais toujours à la recherche de nouvelles parcelles à exploiter, de coins où les arbres étaient assez grands pour faire de belles planches, pis assez denses pour rendre la coupe rentable. C’est là que j’ai entendu parler d’une zone où, semblait-il, y’avait de l’érable à perte de vue, pas trop loin d’un village autochtone.
J’ai pris ma chainsaw, mon casque, pis un bon sandwich, pis j’suis parti sans trop m’informer des détails. Dans ma tête, la forêt était libre et à qui voulait bien s’y aventurer pour la travailler. Mais là, maudit que j’avais tort! Ce que je savais pas, c’est que cette zone-là, c’était un territoire protégé des Premières Nations, un lieu sacré avec des règles bien précises.
La Découverte du Territoire et les Premiers Coups de Chainsaw
En arrivant sur place, je savais pas trop que j’étais dans une zone réservée. Tout semblait tranquille, pis y’avait pas d’enseigne claire pour dire "Interdit de couper ici". Alors, comme un vrai amateur, j’ai démarré ma chainsaw pis j’ai commencé à m’attaquer à un bel érable. Ça résonnait fort dans la forêt, pis j’étais déjà en train de penser aux belles planches que j’allais tirer de ce bois-là.
Lire la suite : Quand J’ai Coupé sans Permission : Mon Aventure sur les Terres des Premières Nations
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Ah, la fois où j’ai découvert qu’une chainsaw, ça venait avec plus qu’un bouton "ON" et une poignée! Je m’étais mis dans l’idée de dompter la bête tout seul, comme un grand, mais maudine que j’aurais dû me renseigner avant de m’attaquer à ces fameuses vis de réglage. Ça m’a coûté une chemise, des yeux pleins de fumée, pis, surtout, ça a bien fait fâcher mémère, qui m’a privé de sa soupe aux pois pendant une semaine. Attache ta ceinture, mon chum, parce que cette histoire-là sent la boucane, le savon pis les réprimandes!
Quand la Chainsaw a Rempli la Cabane de Boucane Bleue
C’était une de ces journées où je me sentais prêt à dompter la forêt. La chainsaw, je commençais à me sentir à l’aise avec, même si, soyons honnêtes, je connaissais pas encore tous ses petits secrets. Jusqu’ici, j’avais toujours réussi à la démarrer pis à faire ma coupe sans trop de souci, mais là, j’ai commencé à remarquer qu’elle "toussait" un peu. Elle crachotait, elle s’éteignait au milieu de la coupe, pis elle faisait un drôle de bruit, comme si elle avait avalé un sapin de travers.
Mémère, en me voyant avec ma chainsaw qui toussait, m’avait bien lancé un regard qui en disait long. « T’sais, mon gars, une chainsaw, ça s’entretient. C’est pas comme une vieille hache qu’tu balances dans le bois après chaque coupe. »
Mais moi, dans ma tête, je me disais : "Entretenir, ça doit juste vouloir dire rajouter du gaz." Alors je me suis pointé à l’atelier pour lui remplir le réservoir d’essence. C’est là que je suis tombé sur ces fameuses trois petites vis de réglage qui dépassaient. Bon, j’savais pas trop à quoi elles servaient, mais j’me suis dit : « Ça doit être pour améliorer la puissance ou quelque chose du genre! » Grave erreur, mon ami.
Les Vis de Réglage : Le Mystère Débute
Ces trois vis-là, y’en avait une pour le ralenti, une pour la haute vitesse, pis une pour la basse vitesse, mais ça, je l’ai su bien plus tard. À ce moment-là, pour moi, c’était des petits boutons magiques. Je me suis dit que si j’les tournais un peu, je pourrais peut-être faire en sorte que la chainsaw "ronronne" mieux. Sans même réfléchir, j’ai commencé à tourner les vis, un p’tit coup par-ci, un p’tit tour par-là. J’y allais à l’instinct, comme si la chainsaw allait m’obéir par magie.
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Ah là, tu veux vraiment que je te raconte la fois où j’ai mis la main sur ma première chainsaw? Attache ta tuque, parce que c’était pas de tout repos, pis mémère en a ri pendant des semaines! Moi, tout fier avec ma chainsaw flambant neuve, j’pensais que j’allais dompter le bois comme un vieux pro, mais la forêt m’a vite rappelé qu’elle est pas là pour les amateurs. Pis si j’te dis que ça a fini les chaussettes mouillées à côté des castors, t’imagines un peu l'affaire toé!
La Première Rencontre avec la Chainsaw : Frayeurs, Fous Rires et Leçons de la Forêt
Laisse-moi te replacer dans l’contexte. Avant ce fameux jour, j’avais jamais touché à une chainsaw de ma vie. Moi, j’étais un gars à l’ancienne, formé à l’école des haches bien affûtées pis des scies passe-partout. J’avais toujours vu mon père, pis même les gars du village, abattre des arbres avec rien d’autre qu’un bon coup de bras. Mais cette journée-là, je sais pas trop c’qui m’a pris, j’ai voulu faire mon "moderne". J’avais réussi à mettre la main sur une chainsaw usagée, mais pour moi, c’était une Ferrari dans les mains d’un gars qui sait même pas conduire une charrette!
Mémère m’avait regardé sortir la chainsaw, l’œil pétillant de curiosité, mais elle m’avait quand même fait promettre de faire attention. « Une chainsaw, mon gars, c’est pas un jouet. Si tu sais pas comment la manier, tu vas te retrouver dans l’ruisseau plus vite qu’un castor en fuite! » qu’elle m’avait dit en riant. Elle savait même pas à quel point elle allait avoir raison.
Premier Contact avec la Bête : L’Allumage de la Chainsaw
Bon, je savais même pas comment l’allumer, cette chainsaw. Ça peut paraître simple pour ceux qui en ont l’habitude, mais moi, j’étais là, en train de tirer la corde comme si j’essayais de réveiller un ours en plein hiver. Après quelques tentatives – et un bon mal de bras – le moteur a enfin ronronné. Pis là, mon gars, c’était comme si j’avais une bête fauve dans les mains, prête à sauter sur moi au moindre faux mouvement.
Lire la suite : Ma Première Chainsaw : Entre Frayeurs, Sagesse Forestière et Chaussures Mouillées!
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Ah, tu veux une plongée dans l'bon vieux temps des campements d'bûcherons? Dans ces années où les scies à chaîne étaient un rêve lointain, pis qu’on affûtait nos haches avec plus d’précision qu’un barbier avec son rasoir! C’tait l’époque où moi, p’tit gars, j’accompagnais mémère dans la cabane des bûcherons, pis où chaque journée commençait avec l’odeur du bois mouillé pis des feux de camp.
La Vie en Cabane de Bûcheron avec Mémère : Un Retour aux Racines
Quand j’étais jeune, passer du temps en cabane avec les gars du campement, c’était comme entrer dans un autre monde. Là-bas, dans la forêt profonde, chaque branche craquait sous la rosée, pis le matin, c’était l'odeur des feux qui réchauffaient l’air frette. J’m'en souviens comme si c’était hier : ma mémère, qui nous faisait des tartines de pain maison avec du sirop d’érable en guise de petit-déjeuner avant qu’on sorte travailler.
Elle était pas bûcheron, mémère, mais elle connaissait les bois comme si elle y était née. Pis elle avait une patience d'érable pour nous apprendre à vivre là-bas, entre les loups pis les pins. Avec elle, la cabane était un lieu vivant, une véritable maison qui résonnait des rires et des histoires.
Le Lever du Soleil et les Premiers Gestes de la Journée
À la cabane, la journée commençait toujours avant le lever du soleil. Vers cinq heures, même pas le temps de bailler, on entendait mémère remuer dans sa chambre. Elle se levait toujours la première, allumait le poêle à bois, pis l’odeur du café frais envahissait la cabane en moins d’temps qu’il n’en faut pour dire « bonjour ». C’tait du café fort, à vous réveiller un ours, mais fallait ça pour affronter la journée.
Lire la suite : Souvenirs de Cabane : La Vie de Bûcheron avec Mémère Avant l’Ére des Scies à Chaîne
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Ah, la drave! Un travail qu'on voit plus, mais qu’on entend encore résonner dans les légendes de nos vieilles forêts. C’était tout un art, pas juste un travail, pis ça prenait des hommes solides comme des troncs pour se lancer dans une rivière pleine de billots. Laisse-moi te raconter ça comme si t'étais là, debout sur un billot flottant, avec l’odeur de résine pis la rivière qui gronde sous tes pieds.
La Drave : L’Art de Faire Descendre le Bois par les Rivières
La drave, mon ami, c’était l’étape cruciale pour les bûcherons après l’abattage. On parle ici de transporter le bois fraîchement coupé depuis les forêts jusqu’aux scieries, en utilisant les rivières comme autoroutes naturelles. Quand les grandes rivières québécoises étaient prises par la fonte des neiges, gonflées et pleines de force, c’était le moment idéal pour y lancer des centaines, voire des milliers de billots dans le courant. Mais, attention, c’était pas un travail pour les faibles de cœur.
Les draveurs étaient souvent des bûcherons eux-mêmes, ou bien des hommes du coin habitués à la force brute de la nature. Le métier se pratiquait dès la fin de l’hiver, quand les rivières commençaient à couler librement, libérées des glaces. Ces gars-là avaient un travail simple en apparence : descendre le bois. Mais la réalité était bien plus complexe et risquée, pis ça prenait un vrai savoir-faire.
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Ah, tu veux une histoire de chantier, hein! Laisse-moi te raconter ça comme si j’étais là, en train de scier du bois sous les conifères avec mes vieux outils. Dans le temps, au début de la colonisation, disons dans les années 1600 par chez nous, l’exploitation forestière, c’était pas de la tarte, et les gars n’avaient pas nos belles scies à chaîne modernes, oh non! Fallait y aller avec l’huile de bras et beaucoup de sueur.
La Vie des Bûcherons de la Nouvelle-France
Les premiers colons arrivaient d’Europe, pis croyaient que les forêts du Québec, c’était comme des champs de navets infinis. Y’avait de l’arbre pour des milles et des milles, droit et fier comme un pin. Mais avant d’en couper un pour les constructions, fallait d’abord en faire une clairière, un espace assez grand pour poser un pied d’terre, comme ils disaient. La forêt était si dense qu’elle bouffait presque la lumière, pis c’était pas rare que les gars voient pas plus loin que la longueur d’une bonne bûche.
Les bûcherons, eux, c’était des solides, des gaillards habitués à la sueur et à la bouette. Ils avaient des haches en fer forgé qu’ils affûtaient souvent – parce que, voyons donc, une hache mal aiguisée, c’est comme un castor sans dents, ça fait pas long feu dans le bois! Pis des scies passe-partout, les grandes, avec des poignées aux deux bouts, qu’on tirait à deux pour abattre les gros troncs. C’était du travail d’équipe, parce que si tu tirais pas en rythme avec ton partner, la scie coinçait dans le bois, pis ça virait en bataille de bras de fer.
La Technique d’Abattage : Du Savoir-Faire Ancestral
C’est pas tout de vouloir couper, encore faut-il savoir comment faire. Le bûcheron du temps savait où pis comment entailler l’arbre pour qu’il tombe du bon côté. Y’avait une technique bien rodée : d’abord, fallait faire une grande entaille en forme de V du côté où tu voulais que l’arbre tombe. Une fois la première entaille faite, tu repassais de l’autre côté, pis là, c’était le moment de scier. Le bois craquait souvent avant de céder, comme un coup de tonnerre, pis ça, c’était le signal pour reculer en vitesse si tu tenais à garder tous tes membres en place.
Lire la suite : La Vie du Bucheron au Temps de la Colonisation : Une Histoire de Suées et de Sciures