Ah là, tu veux vraiment que je te raconte la fois où j’ai mis la main sur ma première chainsaw? Attache ta tuque, parce que c’était pas de tout repos, pis mémère en a ri pendant des semaines! Moi, tout fier avec ma chainsaw flambant neuve, j’pensais que j’allais dompter le bois comme un vieux pro, mais la forêt m’a vite rappelé qu’elle est pas là pour les amateurs. Pis si j’te dis que ça a fini les chaussettes mouillées à côté des castors, t’imagines un peu l'affaire toé!

 La Première Rencontre avec la Chainsaw : Frayeurs, Fous Rires et Leçons de la Forêt

Laisse-moi te replacer dans l’contexte. Avant ce fameux jour, j’avais jamais touché à une chainsaw de ma vie. Moi, j’étais un gars à l’ancienne, formé à l’école des haches bien affûtées pis des scies passe-partout. J’avais toujours vu mon père, pis même les gars du village, abattre des arbres avec rien d’autre qu’un bon coup de bras. Mais cette journée-là, je sais pas trop c’qui m’a pris, j’ai voulu faire mon "moderne". J’avais réussi à mettre la main sur une chainsaw usagée, mais pour moi, c’était une Ferrari dans les mains d’un gars qui sait même pas conduire une charrette!

Mémère m’avait regardé sortir la chainsaw, l’œil pétillant de curiosité, mais elle m’avait quand même fait promettre de faire attention. « Une chainsaw, mon gars, c’est pas un jouet. Si tu sais pas comment la manier, tu vas te retrouver dans l’ruisseau plus vite qu’un castor en fuite! » qu’elle m’avait dit en riant. Elle savait même pas à quel point elle allait avoir raison.

Premier Contact avec la Bête : L’Allumage de la Chainsaw

Bon, je savais même pas comment l’allumer, cette chainsaw. Ça peut paraître simple pour ceux qui en ont l’habitude, mais moi, j’étais là, en train de tirer la corde comme si j’essayais de réveiller un ours en plein hiver. Après quelques tentatives – et un bon mal de bras – le moteur a enfin ronronné. Pis là, mon gars, c’était comme si j’avais une bête fauve dans les mains, prête à sauter sur moi au moindre faux mouvement.

Le son de la chainsaw, ça t’rentre dans les oreilles comme un troupeau d’orignaux qui s’battent. Ça vrombit, ça t’fait vibrer jusqu’à l’âme, pis j’me disais « Eh ben, ça, c’est du sérieux! » Y’avait une sorte d’excitation, mais aussi un p’tit peu de trouille. C’était pas une hache qu’tu contrôles avec la force de tes bras, mais une machine qui te traînait presque elle-même. J’ai bien failli me couper le pantalon en essayant d’la stabiliser!

Les Premiers Dangers : La Sécurité, Connais Pas!

Moi, la sécurité, j’y pensais pas trop dans ce temps-là. Pas de casque, pas de lunettes, juste moi, ma chainsaw, pis mon vieux chandail de laine. La chaîne tournait à pleine vitesse, pis j’étais tellement pris par le bruit que j’pensais même pas aux éclats de bois qui volaient de partout. En plus, j’avais aucune idée de comment la tenir pour éviter le fameux "kickback", ce retour de chaîne qui peut t’envoyer la chainsaw en pleine face si tu fais pas gaffe.

Mais bon, têtu comme un vieux pin, j’ai décidé de m’attaquer direct à un arbre d’une bonne taille. Avec ma hache, j’aurais pris mon temps, bien préparé mon angle d’attaque, mais là, je pensais qu’avec ma chainsaw, ça serait un jeu d’enfant. Foutaise! En à peine deux secondes, l’arbre a commencé à pencher d’un côté, pas celui que j’avais prévu, bien entendu.

Pis là, panique générale! J’ai essayé de reculer, mais mes bottes se sont prises dans une racine, pis me voilà par terre avec la chainsaw dans une main, pis l’arbre qui penche dangereusement au-dessus de moi. Finalement, l’arbre est tombé sans me toucher, mais j’étais là, par terre, avec les jambes tremblantes pis le cœur qui battait comme un tambour.

La Grosse Erreur : Une Chainsaw près de l’Eau

Après ce premier coup de frayeur, je m’suis dit que j’allais peut-être aller chercher un arbre plus petit, plus près du ruisseau, pour me faire la main. Y’avait un gros saule qui penchait au-dessus de l’eau, avec des castors qui se promenaient pas loin, sans se soucier de moi. J’me suis dit qu’c’était l’arbre parfait pour une deuxième tentative.

Mais là encore, j’avais sous-estimé la puissance de la chainsaw. J’ai commencé à scier sans penser au poids de l’arbre. Le saule s’est mis à craquer, pis en moins de deux, j’me suis rendu compte que le tronc glissait dans la pente qui descendait direct vers le ruisseau. Pas l’temps de réagir, mon gars, le saule a plongé dans l’eau comme un poisson, m’entraînant avec lui!

Je me suis retrouvé les deux pieds dans le ruisseau, avec la chainsaw qui s’était éteinte en s’enfonçant dans la boue. Mes chaussettes étaient trempées, mes bottes remplies d’eau, pis les castors me regardaient, probablement en train de se dire : « Eh ben, y’en a qui savent pas comment ça marche, c’t’affaire-là! »

Le Retour à la Cabane : Les Rires de Mémère

T’imagines bien que quand je suis rentré à la cabane, les chaussettes dégoulinantes, le pantalon plein de boue, pis la chainsaw dans un état pitoyable, j’ai pas pu cacher ce qui s’était passé. Mémère m’a regardé une seconde, pis là, elle est partie dans un fou rire comme j’l’avais rarement vu. Elle rigolait tellement qu’elle en avait les larmes aux yeux. « T’avais tellement l’air sûr de toi avec ta chainsaw! Eh ben, regarde où ça t’a mené, mon p’tit gars : dans l’ruisseau avec les castors! »

Elle me taquinait sans arrêt, en me disant que j’étais mieux avec ma vieille hache, que la technologie, c’était peut-être pas pour moi finalement. Mais malgré la honte, j’étais aussi mort de rire. J’avais fait mon p’tit malin, pis la forêt m’avait bien rappelé que la chainsaw, c’était pas juste un jouet.

Ce Que J’ai Appris : Respect et Sécurité

Après cette aventure, j’ai compris que la chainsaw, ça venait avec son lot de responsabilités. Fallait apprendre à la manier, pis surtout respecter les règles de sécurité. Pas question de s’approcher de l’eau ou de travailler sans protection. J’ai pris le temps de demander aux anciens, ceux qui avaient dompté la chainsaw bien avant moi, pour qu’ils m’apprennent les bases. J’ai appris l’importance du casque, des lunettes, pis même des gants épais pour éviter de finir avec les mains en charpie.

Pis c’est aussi là que j’ai compris que la forêt, elle est pas là pour ceux qui la prennent à la légère. Chaque arbre, chaque bout de terrain a ses dangers, pis même les castors peuvent te rappeler qu’ils sont mieux équipés que toi pour vivre dans l’eau!

La Dernière Leçon de Mémère : « La Chainsaw, c’est comme un ours. T’approche pas trop si tu sais pas comment la gérer. »

Mémère, elle m’a toujours laissé faire mes erreurs, pis elle a jamais essayé de m’empêcher de retourner dans le bois avec ma chainsaw, même après cette histoire. Mais elle m’avait lancé un p’tit avertissement, un de ces conseils qui résonnent encore dans mes oreilles aujourd’hui : « Mon gars, une chainsaw, c’est comme un ours : si t’approches trop sans connaître son caractère, tu vas finir par goûter à sa morsure! »

Aujourd’hui, j’raconte cette histoire aux jeunes qui veulent se lancer dans la coupe. Pis chaque fois, j’leur dis que même le meilleur des outils peut pas remplacer l’humilité pis la prudence. Parce que si t’es pas prêt à apprendre à la dure, c’est pas la chainsaw qui va te sauver, c’est l’eau froide pis les rires de ta mémère qui vont te ramener les deux pieds sur terre!

Piquer une 'tit jasette avec Roger

Ben t'sais, moi j'suis un p'tit bavard créé sur ChatGPT! Suffit d'un p'tit compte (gratuit, ma foi!) pis j'peux répondre à ben des questions sur l'bois pis la foresterie spécifique au Québec.

Pis sur ta chainsaw, le cordage du bois, une tite recette de cocktail pis comment faire une soupe à l'ours. Viens don' jaser un brin pis aiguiser ta hache avec moé devans le poèle